Le nouveau contrat de présence postale pour 2023-2025 vient d’être signé par l’Etat, l’AMF (association des maires de France) et La Poste. Il est doté d’un financement public annuel de 177 millions d’euros.
A ce jour, la Poste exerce ses missions de service public via 17 000 points de contact, qui se répartissent entre 7 000 bureaux de poste, et 10 000 partenaires publics et privés, dont 7 000 agences postales communales, et 3 000 La Poste relais, principalement des relais commerçants.
Dans ce nouveau contrat, La Poste s’engage à ouvrir le samedi, ou le jour de marché, ou à élargir l’amplitude d’ouverture sur ces mêmes jours, dans 1 000 bureaux de postes sur les 7 000 que compte le maillage territorial (à relativiser puisque plus de 80% d’entre eux sont déjà ouverts le samedi matin).
De plus, l’accessibilité des points de contact La Poste sera « renforcée en période estivale ». Concrètement, dans les communes touristiques de moins de 10 000 habitants, les bureaux de postes resteront ouverts pendant cette période, et 50% d’entre le seront eux pour les communes touristiques de plus de 10 000 habitants.
De leur côté, les « fermetures journalières inopinées des bureaux de postes » vont faire l’objet d’un « plan de réduction ».
Un autre axe du contrat concerne le programme France Services qui vise à être conforté, La Poste envisageant notamment de faire évoluer ces points de contact en un format multi-sites, avec « un bureau de poste labellisé France Services, référent, et des bureaux de postes alentours, en proximité, qui soient le relai de l’activité dans une approche de dernier kilomètre ».